Ah tiens, on me souffle dans l’oreille que ce blog n’a pas été mise à jour depuis longtemps.
Aller hop, au boulot.
Rappel pour ceux qui n’ont pas suivi. Le 15 octobre 2009, suite à mon accident, mon assurance m’a loué une voiture de location en attendant de connaitre le sort de ma voiture.
Vendredi 16 octobre en route pour Québec
La voiture de location en poche, le voyage vers le nord et la Gaspésie peut commencer. La première étape est de rester deux jours à Québec. Le matin, j’ai réservé un lit dans une petite auberge dans le quartier Saint Roch. Les deux plus grandes auberges de jeunesse de la ville étaient pleines pour ce week-end. Je me suis rabattu sur une petite auberge localisée dans un quartier pas très loin du vieux-Québec. ce matin-là, j’ai également envoyé un mail à Jésus en lui indiquant l’adresse de mon auberge, une heure et un point de rendez vous . Jésus est un espagnol que j’ai rencontré à Niagara et qui initialement devait faire le voyage avec moi de Montréal. Les événements survenus avec ma voiture ont annulés notre voyage ensemble de Montréal à Québec. Jésus est monté en bus de Montréal le mercredi. On devait se rejoindre à Québec pour une dernière soirée ensemble avant son retour en Espagne prévu le lendemain. Le trajet a duré 3 heures. Des bouchons sont apparus sur l’autoroute en sortant de Montréal à cause de travaux. Pour une fois, la chance était avec moi concernant la voiture. J’ai pu la garer pas très loin de l’auberge car le stationnement est gratuit à Québec du vendredi soir au lundi matin. C’est parfait, je vais justement quitter Québec le lundi matin.
En rentrant dans l’auberge, la grosse surprise, la première personne que je vois, Jésus assis devant un ordinateur en train de lire mon mail. Oui, je ne savais pas dans quelle auberge, il était. Il m’accueille et me présente l’auberge qui ressemble à une grosse maison avec une cuisine et seulement deux chambres. Je rencontre le manager pour régler ma chambre. L’auberge n’est pas dans un bon état. Ma chambre contient 10 lits avec un lit superposé sur 3 étages (j’avais jamais vu ça). Je ne suis pas vraiment emballé mais Jésus me rassure en me disant qu’il y a une bonne ambiance et que ce n’est pas si mal que ça. Le soir, je sors pour aller boire un verre avec Jésus et un autre français sans faire d’excès. Apparemment, Ils ont fait une grosse soirée dans l’auberge et ils sont tous fatigués.
En se promenant dans la rue, on tombe sur une soirée organisé pour les sans-abris. Il y a des cracheurs de feu et des groupes de rap québécois chantant en français.

J’ai trouvé ça pas trop mauvais mais c’est vrai que j’ai du mal à comprendre les paroles.
Samedi 17 octobre welcome to Québec
Après avoir dis au revoir à Jésus, je pars pour le centre de Québec en commençant par le manège militaire et les plaines d’Abraham. Sur les hauteurs, j’aperçois près du Saint Laurent des tas que j’ai pris pour du sable mais ce sont des tas de sels.

Une personne âgée originaire d’un village au sud de Québec est venu me parler de la ville et de ses souvenirs. Je suis resté une demi heure à l’écouter et à boire ses paroles. C’est elle qui m’a expliqué pour les tas. Ils vont servir à dégivrer les routes pendant l’hiver.
Je continue ensuite sur un sentier où on peut voir différentes plantes, arbres et fleurs du Québec.

Je remonte par un parc. Des chants irlandais me parcours les oreilles. De loin, des joueurs de football canadien (semblable au football américain) en rang serré marche en direction d’un terrain. Je me rapproche et je les suis pour voir un peu à quoi ça ressemble.

Cet équipe rejoint une autre équipe et entament des échauffements pour préparer un match.

Quelques supporters sont autour et deux stands de chaque équipe se font face afin de vendre des maillots et des objets à l’effigie des équipes. Je reste un moment pour observer pour peut-être voir un bout du match. Je me rends compte que le coup d’envoi n’est pas avant une heure. Je pars, je n’ai pas forcément le temps de rester. J’ai déjà un programme assez chargé. Je me dis que je reverrai sûrement des matchs à Montréal.
Dans un chemin, je remarque des écureuils très civilisés. Ils ne sont presque pas effrayés et n’hésite pas à jouer. Il y en a même un qui aime jouer à cache cache avec moi. Il monte à un arbre et me regarde tantôt à droite puis tantôt à gauche.

J’approche ensuite le vieux Québec délimité par les remparts. La ville parait plus européenne avec des petites rues où on retrouve des petits magasins, des ateliers artistes.


Le soir, je reste tranquillement à l’auberge, fatigué par la journée. Deux espagnoles arrivées récemment me demandent des renseignements sur la ville. Elles me disent qu’elles vont aller dans le nord du Québec. Je leur propose spontanément de les emmener. Je les vois hésitante. Elles ne me font sûrement pas confiance. D’ailleurs, l’une d’elle ne reste pas dans cette auberge car elle la juge trop sale et part en ville dans un hôtel.
Dimanche 18 octobre Québec City
Je repars pour la ville pour visiter cette fois-ci l’est de la ville : le vieux port, le marché et les bords du saint Laurent. Je passe également au musée des civilisations. Un musée sur l’histoire du Québec de la fondation des premières villes jusqu’à la conquête par les anglais. La présentation est intéressante et je me rends compte que je ne connaissais rien de tout ça.
Le soir, en rentrant à l’auberge, je vais à l’office du tourisme québécois pour prendre des informations sur la suite de mon voyage. J’explique que je voudrais remonter les rives du Saint Laurent par Tadoussac et Baie Comeau ensuite traverser le saint Laurent puis aller en Gaspésie et faire le tour et enfin rentrer à Montréal. L’agent me demande combien de temps j’ai devant moi. Je lui dis 3-4 jours. Il me regarde avec étonnement et me préviens que c’est possible mais que je vais faire beaucoup de route et sans pouvoir m’arrêter longtemps à chaque étape. En sachant que l’assurance peut m’appeler à tout moment. Ils peuvent trouver une solution pour ma voiture et je devrais rentrer précipitamment à Montréal pour rendre cette voiture de location.
Il m’explique les différentes possibilités pour m’arrêter et traverser le saint Laurent.
Le soir, je reste encore tranquillement à l’auberge à me tourner la tête pour trouver la meilleure solution. Les traversiers sont peu fréquents à cette époque de l’année et les auberges sont peu nombreuses et beaucoup sont fermés. Finalement, je choisi d’aller à Tadoussac où une auberge est ouverte. ça reste assez près de Québec. Le cadre à l’air sympa et il y a des ballades à faire.
Lundi 19 octobre Tadoussac
Avant de quitter Québec, je vais à Montmorency. On peut apercevoir la chute Montmorency. Elle est plus haute que les chutes du Niagara mais moins impressionnante car elle est moins large et le débit est moins important. Le parc autour est plus naturel et apporte un certains charme. Les petits escaliers et les aménagements autour permettent de s’approcher et de voir les chutes de prés.

Sur la route, je découvre petit à petit des beaux paysages avec des panneaux de signalisation bien particulier:

L’animal sur le panneau est un orignal. On appelle plutôt ça un élan chez nous. J’en reparlerais un peu plus tard.
En prenant mon temps, après 4 heures de route, La route se termine sur le bord du fleuve. je suis arrivé à un traversier. Il permet de traverser la rivière du fjord du Saguenay de bais sainte Catherine vers Tadoussac en 20mn. L’auberge est juste après l’arrivée du traversier.


L’auberge est une auberge ancienne mais très belle. Je remarque toute suite que l’auberge et surtout la ville est calme. Il n’y a pas grand monde. La plupart des restaurants et hôtels sont fermés. La saison est finie et l’hiver approche. Les touristes ne se bousculent plus pour venir ici. La première impression de l’auberge est bonne. Le gérant est cool et tout parait propre et sympa. Je m’inscris pour le repas du soir et le petit déjeuner demain matin. un dessin sur les mur de l’auberge me rappelle qu’on est bien dans le Québec profond.

Il est 17h, je profite pour faire un petit tour de la ville et visiter quelques parcs à coté de l’auberge.

Le soir, un repas simple: une soupe en entrée, un plat de pâtes avec une sauce tomate et des rice krispies aux marchmallows en dessert. Rien d’exceptionnel mais ça fait du bien parfois. ça me change des traditionnels sandwichs ou des fritures. Le dessert était excellent. Je ne connaissais pas et c’est vraiment bon. J’essayerai d’en refaire même si ça peut paraître chimique. Je rencontre quelques français et je retrouve aussi les deux espagnoles. Je me mets d’accord avec une française Bérangère pour faire le tour de la plage de Tadoussac le lendemain matin pendant la marée basse.
Mardi 20 octobre Les baleines!
Le matin, je pars donc avec Bérangère pour faire le tour de la plage de Tadoussac. Il y a environ 3-4km de plage qui ne peut être traversé qu’à marée basse. Aujourd’hui, elle devrait être à 11h. On part vers 10h. Avant de partir, je m’inscris à 13h30 pour une virée de deux heures en zodiac sur le Saint Laurent pour peut-être voir des baleines et je réserve une nuit supplémentaire. On commence à marcher sur la plage et très vite au bout de 500m, on est arrêté par des rochers. Il est possible de passer par dessus en traversant un bosquet mais une inscription propriété privée nous dissuade. On rebrousse chemin en croisant au passage une autre personne. En arrivant sur le début de la plage. On se retourne, la personne a disparu. Elle a trouvé le moyen de passer…

Pour se rattraper de ce demi échec, on part voir les dunes de sables en voiture. La voiture, pas par facilité mais surtout par manque de temps.

13h30 je me présente pour le départ pour les baleines. On nous habille en pécheur en haute mer.

Au passage, je retrouve les deux espagnoles. On nous emmène loin de Tadoussac. On descend le Saint Laurent. Très vite, on aperçoit deux bélugas de très loin. Je sors mon appareil mais il est déjà trop tard. Ils sont déjà trop loin. Ensuite, on aperçoit des marsouins un peu plus près mais c’est pareil avec le moteur en marche, je n’ai pas le temps de dégainé. On arrive dans une zone. Les moteurs sont stoppés et on attends. Au bout de quelques temps, on aperçoit des petits rorquals (environs 8m) et enfin des grands rorquals. Au départ, je ne suis pas impressionné tant que ça. La conductrice nous explique qu’ils font 25m de long. Je réalise petit à petit les animaux que j’ai devant moi. Pendant environ 15 minutes on va avoir un balai de baleines tout autour de nous qui remonte à la surface pour respirer et replonge pendant 10 à 30 minutes selon la taille des baleines. De plus, on aperçoit des phoques qui admirent ces touristes ébahis devant ce spectacle et le manège des baleines. Sur le zodiac, c’est l’effervescence, tout le monde se lève et essaye de photographier tout ce qui bouge. Le plus dure est de prendre la baleine au moment de la plongée. C’est là où elle est la plus visible. Ça arrive souvent de sortir l’appareil devant sa plongée et d’attendre pour voir si on la voit mais le moment peut-être long…Je reste admiratif devant le bruit de l’eau qu’elles expulsent et les mouvements de respiration à la surface et enfin la plongée.
Pour terminer, on fait un tour dans le fjord pour voir les parois des falaises. Il y a jusqu’à 200m de profondeur. L’eau du fjord est douce tandis que les eaux du saint Laurent sont salées. Il y a une paroi sous marine qui délimite les deux eaux.
Une jolie chute d’eau de pluie descends de la falaise. Il parait qu’elle est torrentielle au printemps pendant la fonte des neiges.

Le soir, je mange de nouveau à l’auberge. Pendant le repas, je fais la connaissance d’autres français. Francis travaille dans le monde du cheval. Il me raconte qu’il est au Québec pour peu de temps en tant que touriste.
Mercredi 21 octobre départ pour la Gaspésie
J’ai enfin trouvé le parcours idéal pour visiter la Gaspésie. Je vais monter à Baie Comeau pour prendre le traversier à 17h pour Matane et aller jusqu’à Saint Anne des monts pour dormir à une auberge ouverte toute l’année. Puis, je voudrais faire le tour de la Gaspésie en un jour dormir à Pointe à la croix. Rentrer à Montréal vendredi.
Au petit déjeuner, je retrouve Francis et un autre français. Devant mon café et ma crêpe au sirop d’érable, Je leur explique mes plans et ils semblent très intéressés. Francis me lance un ça te dérange si je t’accompagne. Je réponds par ah non pas du tout. Et me voilà parti avec un compagnon de voyage pour la Gaspésie. Depuis le temps que je cherchais quelqu’un pour m’accompagner, il a fallu que je le trouve juste avant de partir…
Le trajet entre Tadoussac et Baie Comeau dure environ 4 heures en faisant des pauses pour admirer la vue des bords du Saint Laurent. On arrive vers 12h à Baie Comeau. Le traversier est situé après la ville. On décide de prendre des informations pour la traversée pour pouvoir s’organiser par la suite. Il s’avère que la traversée est souvent complète et on nous conseille de venir en avance pour la traversée. Il faut être présent deux heures avant donc 15h. En attendant, on trouve un restaurant pour manger. Je commande du poisson servi avec des légumes et du riz. C’était très bon. C’est le meilleur restaurant que j’ai fait de ce voyage. C’était superbement présenté. On a eu une soupe et un dessert. Et j’ai eu du pain! Chose très rare par ici.
Pour terminer on a été à Pointes aux Outardes pour visiter un parc et admirer la vue et les plages.

La traversée dure environ 2 heures 20, il y a 70km entre Baie Comeau et Matane. Pour vous donner une idée, c’est supérieur à la distance qui sépare l’Angleterre et la France. L’estuaire du saint Laurent est le plus grand estuaire du monde. J’ai du mal à imaginer sur le coup. J’ai parcouru tellement de distance que je n’ai pas en tête ce que ça peut représenter.
Le traversier est confortable. Il y a un pont pour observer le paysage. Il y a un restaurant où on mange de la bonne friture pour pas chère.


A notre arrivée, il nous reste une heure de route pour arriver à Sainte Anne des Monts pour rejoindre l’auberge. Il est 21h du soir. L’auberge est vide et nous sommes les seuls clients pour ce soir. Je me rends compte que Francis est une bonne aide pour m’aider à me guider et il a une bonne vision en repérant des petits détails.
Jeudi 22 octobre la Gaspésie, nous voilà
Dés le matin, après un réveil tardif, Je décide d’appeler mon assurance pour prendre des nouvelles. Ma voiture est définitivement non réparable. Cette semaine, la voiture va être évalué et une somme va m’être proposé. Si j’accepte la proposition, j’ai 6 jours pour rendre la voiture de location. Si je refuse, il faut que je la fasse évaluer moi-même et je garde la voiture de location en attendant. Un grand soulagement. Le voyage en Gaspésie est prolongé d’un jour. Je rentrerai à Montréal que samedi.
Le programme pour aujourd’hui est de visiter le parc de Gaspésie. Le temps a changé. La neige a fait son apparition. Le froid domine l’air ambiant. L’environnement a changé. L’invasion de nouvelles voitures se fait sentir accompagnée de décoration douteuse.

Les pickup et les orignaux sont partout. La chasse à l’orignal est ouverte en ce moment. Elle dure deux semaines par an. En Gaspésie, c’est l’événement. Les gens sont fous de ça. Ils exposent les têtes sur les voitures comme trophée. Il y a même des émissions spéciales de radio là dessus. Les chasseurs viennent raconter et vanter la taille de leur prise. On est mort de rire avec les accents et les expressions québécoises. Un grand moment.
Le parc de la Gaspésie est une merveille. On ne peut pas grimper les plus hauts sommets. Ils sont fermés à partir de septembre sûrement à cause de la neige. On décide de faire un petit parcours en espérant peut-être voir des orignaux à l’état sauvage. La course à la photo a été vaine. On rencontre un québécois en rejoignant notre voiture. En discutant, il nous montre les nombreuses photos des 8 orignaux qu’il a vu dans le parc. je me sent un peu frustré d’avoir manqué ça. On est resté quand même un bon moment dans le parc et en stationnement sans faire trop de bruit. Mais rien de rien.

On continue de faire le tour de la gaspésie. On s’arrête à un phare très ancien à La Martre.

Ensuite après de nombreuses pauses pour admirer le paysage, on arrive vers Percé. Et là, Francis m’arrête pour dire qu’il a vu un orignal. Je freine, je fais une grande marche arrière. Sur un chemin amenant à notre route. Je vois un orignal en train de traverser. Il ne possédait pas de corne. Je me précipite sur mon appareil. Je prends une photo. Malheureusement, la nuit était en train de tomber et j’ai laissé le flash éteint. Comme je l’ai prise de la voiture et donc d’assez loin. La photo est très noire et flou. Voici quand même le résultat:

Après ça, il est parti dans la forêt. On a marché sur le chemin. On entendait des bruits dans les arbres mais aucun orignal est venu nous approcher. On est passé devant un barrage de castor.
La nuit tombant, La neige tombe. La route est partiellement enneigée. On voit des chasses neiges qui se prépare à passer. Avec ma voiture playmobile (Je l’ai surnommé comme ça en voyant les énormes pickups autour de moi) je ne me sens pas rassuré. Je me dis qu’il n’ait pas bon de rester ici. Il faut filer vers le sud. En même temps, Il est tard, on essaye de trouver des gîtes pour dormir. Ils étaient ou fermés ou les propriétaires n’étaient pas présent.
Finalement, on a trouvé un motel dans le sud de la Gaspésie assez chère je trouve, environ 92$ (58 euros) le lit double.
En repas du soir, On a trouvé un petit restaurant qui servait…de la friture…oui, comme d’habitude. J’ai pris des pétoncles frits avec des frites. Je me dis que c’est la dernière fois que je prends de la friture, c’est bon, j’ai ma dose. Je pensais que la nourriture était meilleure par ici, je suis déçu à ce niveau là.
Vendredi 23 octobre Gaspésie suite et fin
L’objectif de la journée est de rejoindre Rivière du Loup le soir. Il y a 5 heures de route sans arrêt. En chemin, on s’arrête à Bonaventure pour visiter le musée des acadiens, puis le parc de Maguasha et enfin on monte le mont Parc à la croix.

En s’arrêtant sur la route, on repère un élevage de Cerf.

Le soir, on arrive à l’auberge de Rivière du Loup. Une auberge sympathique. On sort boire un verre dans un bar. Repos.
Samedi 24 octobre Retour
Je reviens dans l’après-midi à Montréal. Je dépose Francis à une station de métro et je rentre. Les voyages sont terminés.
Depuis ce retour, j’ai passé la semaine à chercher (un peu) du boulot et surtout un appartement ou une chambre en collocation. J’ai trouvé quelque chose et j’emménage demain! Je vous expliquerai un peu plus en détail quand je serai installé.
A bientôt!