Désolé pour le retard sur les mises à jour mais être en vadrouille en permanence, ça ne facilite pas le travail. Je pensais faire beaucoup d’effort cette année mais comme d’habitude, j’ai été naïf. Le temps ne passe pas pareil ici. Le point positif c’est que j’ai pris des notes pendant cette semaine écoulée pour ne rien oublier de ce qui m’a marqué.
Vendredi 7 septembre
Premier jour après une journée de repos. Je pars dès le matin avec mon colocataire Elsy pour faire du shopping. C’est facile, c’est un peu l’activité de base au Japon. Tout votre argent doit disparaitre, c’est comme ça, c’est la règle. Comme un ami Fuku n’a pas pu me récupérer de place car sold-out, on commence d’abord par Harajuku pour récupérer une place de concert pour les popop pour le dimanche à Nagoya. Une grand surprise, les places sont bradés et pour 3000 yens (la place vaut 3800 yens normalement), j’ai une place en milieu de salle. Je regarde rapidement les places pour Tokyo le 16 septembre et là les prix sont complètement craqués avec des places à 30 000 yens et voir 60 000 yens pour être tout devant. Heureusement, j’ai mes places, au fond de la salle mais au moins, j’en ai deux (il y a deux concerts) et au prix de base toujours 3800 yens. On passe un peu de temps à la Tower Record de Shibuya pour acheter quelques cds qui me manquaient et des magazines essentiellement.
Ensuite, direction le Sunshine City à Ikebukuro pour l’event du jour : les popop! Elsy m’accompagne en trainant un peu les pieds ne connaissant pas le groupe et l’ami Fuku nous rejoint. Ce jour-là sort leur nouveau single Samourai Girls.
Elles font un petit showcase avec un handshake pour ceux qui achètent le CD. On retrouve l’esprit Popop que j’ai connu l’année dernière. Je reconnais beaucoup de fans. On est pas nombreux, c’est très famille. Le show case se passe à merveille. Je les avais vu l’année dernière et là encore elles ont bien progressé. Le single Samourai Girls est bien bien. Le petit détail rigolo est que l’année dernière au Sunshine, Elles chantaient Going my way et certains avaient des gants de boxe (référence à la chorégraphie où elles simulent un match de boxe) et cette fois-ci les fans avaient un katana en plastique pour Samourai Girls. Elsy me sort en sourire en coin : « Ah ouai, c’était pas mal… ». Pour ne pas avouer qu’elles sont géniales.
Le vendredi soir, je quitte Tokyo pour prendre le bus de nuit. Départ à 00h30 pour arrivée à Osaka à 8h30.
Samedi 8 septembre
A Osaka à 8h30, j’arrive assez fatigué. Le bus était confortable, on a un siège qui se baisse bien avec support pour les pieds, coussin pour la tête, petite couverture pour les jambes et un cache lumière. J’ai dû dormir 4~5 heures. Le bus s’arrête quand même tous les deux heures avec une annonce qui te réveille à chaque fois. Mais d’un pas décidé, je traverse la ville du nord au sud en direction de mon hôtel pour le soir: 2 heures de marche normalement. Je commence par un quartier très animé où à cette heure, des gens sont dans la rue en train de cuver ou des masseuses ont l’air d’avoir bien massé pendant toute la nuit. Je passe ensuite à travers Namba et je suis toujours étonné par les variétés des boutiques et les décorations pour attirer le touriste.

Je passe à la boutique Glico et je craque sur un truc un typiquement japonais.

Le sabre laser de Dark Vador est très bon.
A 11h30, j’arrive à mon hôtel. Comme je ne reste qu’une nuit, j’ai pris un hôtel miteux avec une chambre tatami avec un futon et une télé comme j’avais pris il y a 2 ans pour seulement 1500 yens. Le quartier est très mal fréquenté. Il y a beaucoup de sans abris, des gens qui trainent, des masseuses et l’enfer du patchinko. Mais c’est le Japon, je sais que je ne crains pas grand chose. Tout le monde s’en fou de l’étranger qui passe à coté. Je prends ma chambre et le temps de poser mes affaires de prendre mon temps avec un bain dans le bain public. Et c’est reparti. Je repars cette fois en métro pour un concert des popop dans une petite salle situé dans une petite rue. Pas facile à trouver. Mais genre vraiment pas facile.
Vous la voyez la salle?

Mais si, sur la droite.Là:

si si c’est une salle. C’est une salle assez grande qui peut contenir 700 personnes. Le problème est que comme la rue est une rue marchande on ne peut pas tous rester trop devant et donc le staff nous demande d’arriver 10 minutes avant le concert et attendant de se balader dans la rue sans être trop regrouper. Très respecté, on fait des aller retour dans la rue en attendant.
Le concert était bien. La setlist est composé que de leur album avec leur reprise fétiche Onegai Miwaku no Target des Melon Kinenbi. L’ambiance était électrique. Il n’y a pas eu un seule temps mort c’est du 100% pendant 2 heures avec les filles survoltées sur scène malgré que Seki dû à une blessure au pied est obligée de rester assis. Je suis placé au fond de la salle, très loin de la scène mais malgré ça j’ai pris vraiment du plaisir et j’ai hâte d’être à Nagoya le lendemain. A la fin du concert, on repasse pour un high five. Seki tilte en me voyant et me fait un grand sourire surprise et Moritty me parle en français en me disant un grand merci. Après c’est retour à l’hôtel pour récupérer et partir le lendemain pour Nagoya. Je prends des sushi en passant. Dodo.
Dimanche 9 septembre
7h du matin, réveil tôt. Je prends à 8h un bus de jour pour Nagoya. La durée du voyage est de 3h. J’ai une place en « theater ». Et en fait, j’ai le droit à ça :

Un écran où on peut regarder la télévison, des films ou des documentaires. Il y a également une manette qui permet de jouer à des jeux mega drive.

J’essaye de jouer à tous les jeux de mon enfance : sonic, alex kid, shinobi… mais au bout d’une demi heure, je vois que je n’ai pas perdu la main, je suis toujours aussi nul. Je passe le reste du temps à dormir.
11h30 arrivée à Nagoya et direction la salle de concert. En passant, je me prends un bon bol de ramen histoire de récupérer des forces.

En passant également, j’admire le grand planétarium de Nagoya.


Là aussi, la salle de concert n’était pas facile à trouver. Elle est situé dans un centre commercial au 8ème étage au milieu d’un tas d’immeuble. J’étais obligé de demander à un gardien de parking qui m’a conduit gentiment jusqu’à l’entrée de l’immeuble.
Encore une fois, le concert était magique. J’avais ma fameuse place acheté 3000 yens et j’étais pas déçu. J’étais avec un groupe de fan qui mettait le feu dans la fosse et plus on connait le concert, plus il se bonifie. Et là c’est bien le cas. Elsy s’est laissé convaincre et a acheté une place pour le concert. C’est vrai le matin il y avait aussi les Morning à Nagoya, mais bon quand même. Après le concert, Je laisse Elsy à la gare Shinkansen, lui rentre à Tokyo en 2 heures (riche !). Moi, c’est bus de nuit départ à 23h15 jusqu’à Tokyo arrivée à 5h30.
Lundi 9 septembre
Je débarque dans l’appartement à 6h15 pour réveiller mes colocataires Antoine et Elsy pour qu’ils partent au Budokan pour les goodies. Très fatigué du bus, les jambes cassés, je suis pas très motivé à les suivre. Finalement, ils mettent du temps a immerger, j’ai le temps de me reposer, de prendre une douche, à 8h on est parti.
Le Budokan est bien décoré.
Il est 8h30 et il y a déjà une bonne petite file.
On attend, les stands ouvrent assez tôt et finalement ça va assez vite. Il reste à récupérer un ticket de handshake pour les Juice Juice mais là comme le single sort le 11, il faut faire une réservation et on pense que le CD est envoyé par la poste en lisant le papier à remplir. N’ayant pas l’adresse de l’appartement on laisse tomber. En fait en relisant plus tard on se rend compte qu’on aurait pu le récupérer sur place le lendemain. Finalement on a une grosse coupure on revient donc à l’appartement pour se reposer un peu avant le concert prévu pour 18h30. Le concert était formidable avec des guests formidables. Je reviendrais dessus avec un live report complet des deux concerts.
Mardi 10 septembre
C’est le jour des °c-ute. Le fameux °c-ute no hi, le grand événement. Je prends les photos du jour de l’événement.

Là encore, le concert était bien bien. après ça, avec Fuku et ses amis on est allé dans un izakaya pour fêter ça. Il était rempli de fans, les « Kyuto saikou » ou les « Otsukare raisu » raisonnaient dans la pièce.

Je suis épuisé mais sans aucun doute c’est la meilleure journée.
Mercredi 11 septembre
A 5h du matin, mes colocataires m’abandonnent pour retourner vers notre France. Le travail les appelle. J’essaye de récupérer un peu de la journée d’hier mais il y a un grand événement, les Juice=Juice sortent ce jour-là leur single au Sunshine à Ikebukuro au même endroit que les popop la semaine d’avant. Il y a une distribution des tickets à 9h pour un live à 17h30. J’arrive juste avant l’ouverture pour la distribution mais il y a déjà une énorme queue et je ne peux récupérer qu’un ticket pour le handshake mais pas pour live. Il permet d’avoir une place dans un endroit réservé près de la scène. Mais c’est pas grave, même sans ticket on peut se mettre à l’étage et voir très bien le live. A 12h, je retrouve un nouveau compère Albatruc pour principalement récupérer ma place pour une pièce de théâtre qu’il m’a réservé et aller voir les Juice=Juice. A 17h30, commence le mini live. On est placé au 2ème étage, assez bonne vue. Elles sont bien les juice=Juice. Karin éblouit le sunshine malgré son problème de pied.
Il y a beaucoup de presse et les interviews durent longtemps. J’ai la pièce de théâtre à 19h. Je retrouve fuku et je lui dit de prendre mon ticket de handshake, j’aurais pas le temps de passer. Il va voir le staff et explique la situation et finalement je ne suis pas le seul. Et il me dit que c’est bientôt fini et qu’ils vont nous faire passer en premier pour qu’on puisse aller à la pièce. Le détail rigolo est que le staff ne parlait pas anglais et donc fuku essayait de traduire pour m’expliquer. Mais je sentais le gars de la sécurité très gêné de ne pas pouvoir m’expliquer. 5 minutes plus tard, il va chercher un autre gars de la sécurité qui devait mieux parler anglais. Mais c’était une catastrophe. Juste pour me dire « please wait ». Il lui a fallu 5 bafouillements et 5 hésitations pour que je comprenne. C’était un jeune, je le sentais transpirer. Pour le handshake, je les remercie et je les félicite pour le single très rapidement. J’enchaine direct avec la pièce de théâtre.
La pièce de théâtre est Warera Jeanne. La pièce est sur la vie de Jeanne d’arc avec les groupes S/Mileage et les Berryz Koubou. Je reviendrais dessus aussi avec un report.
Jeudi 12 septembre
Journée de repos enfin plutôt je ne me lève plus au aurore. L’après midi tranquillement avec Albatruc et un nouveau compère Jérome on s’est donné rendez-vous pour aller voir Capatin Harlock en 3D. Voici l’un des trailers avec les sous-titres anglais:
Le film est vraiment bien animé. Il est beau. J’ai trouvé que la 3D rendait bien mais le souci est que on a rien compris. On pensait qu’il n’y aurait pas beaucoup de dialogues et beaucoup d’actions mais pas du tout. Le scénario n’est pas simple et il y a beaucoup de rebondissement où on a rien compris. Il faudrait vraiment le revoir avec les sous-titres. C’est marrant, je rechigne toujours à aller voir des films en France. Je ne vais presque jamais au cinéma car payer 10€ pour aller voir un film, je trouve ça hors de prix. Au Japon, on a payé 1800 yens + 400 yens de lunettes et supplément 3D. Ça fait environ 17€! (1 euro = 130 yens). Si si je vous jure. Il faut vraiment bien réfléchir avant d’aller au cinéma au Japon. C’était une première et peut-être la dernière. Je me suis dit ce film on le verra jamais en France et il fallait bien essayer. Mais franchement rien d’exceptionnel. la salle était petite et pas très confortable. On est loin des complexes qu’on a chez nous.
Voilà c’est tout. Les semaines à venir devrait être plus calme et j’aurais l’occasion de mettre se blog plus souvent à jour.