Aller, je reviens un peu par ici. Désolé, j’ai été un peu trop occupé ces derniers temps. On va dire que j’étais absent pour sur-activité festive.
J’entame maintenant ma troisième semaine et je vous écris depuis le nord du Japon plus exactement, Sapporo (札幌) situé sur l’île d’Hokkaido (北海道).
Depuis mon dernier message, j’ai continué à visiter Tokyo et à rencontrer quelques japonais(es). Je ne l’avais pas encore dit mais en arrivant ici, j’avais un deuxième contact à part Robert. Un japonais Satoshi que j’ai rencontré en octobre dernier quand j’étais aux États-Unis et avec qui j’avais gardé contact. Il m’a présenté quelques amis et organisé quelques soirées et de fil en aiguille, je suis pas mal sorti. J’ai vu un coté sympa avec les Izakaya (居酒屋), bars-restos typiquement japonais où l’alcool et la nourriture sont bon marchés dans une bonne ambiance détendue et un coté plus sombre avec les boites de nuit typiquement occidentales où on retrouve beaucoup d’étrangers et des japonaises en quête de se faire un peu d’argent ou de se faire payer à boire pour quelques services plus ou moins tendancieux.
Je suis allé aussi à Yokohama qui comme me le signalait une japonaise originaire de là-bas, est la plus grosse ville du pays puisque Tokyo n’est qu’un regroupement de villes. C’est une ville au bord de mer situé à une trentaine de kilomètres du centre de Tokyo où on retrouve le plus beau Chinatown du monde, enfin de tout ceux que j’ai visité et de loin.


Puis le lundi, je suis allé à Naeba (苗場), pour revoir Robert. C’est une station de ski à un peu moins de deux heures de train au nord de Tokyo. Il m’a gentiment accueilli dans sa chambre en ni vu ni connu. Il travaille dans un énorme hôtel assez huppé où je pouvais pas vraiment me payer une chambre. Je suis resté deux jours. Deux jours vraiment sympa. Il m’a présenté à tout le staff qu’il connaissait, c’est à dire une quinzaine de personnes qui m’ont accueilli les bras ouverts comme jamais je ne l’aurais pensé. J’étais même gêné tellement c’était trop. Grâce à Robert et à eux, j’ai pu aller skier le lendemain pour trois fois rien. J’ai payé 4000 yens (33 euros) pour la location de ski, bottes, pantalon et lunettes et le forfait pour les remontées mécaniques. Que demander de mieux. Pour ceux qui se pose la question, j’ai repris le ski acrobatique. Les stations au japon sont aménagés pour les snowboarders et donc il y a des sautoirs, des rampes et des couloirs en tube. J’ai retenté quelques petits sauts mais cette fois ci sur des lieux aménagés. J’ai manqué les sélections pour les JO de Vancouver, j’espère être prêt pour les prochains.

Le lendemain, je suis allé à Nagayoka avec Welli, un nippon-brésilien qui travaille avec Robert qui m’a fait visité cette petite ville où ces parents habitent situé pas très loin de Naeba.

Puis j’ai pris un train de nuit pour Sapporo. D’ailleurs, j’ai galéré pour l’avoir (merci au passage à Welli pour l’aide). C’est un train un peu spécial où les agents de Japan Railways n’étaient pas forcément au courant des horaires et surtout si je pouvais le prendre avec mon pass. Finalement, j’ai dû payer un supplément de 9500 yens (78,8 euros) pour le prendre. C’est un train couchette qui permet de rejoindre Sapporo en 12 heures. Je l’ai pris car j’économise une nuit d’hôtel et du temps.
Je me retrouve maintenant à Sapporo, réputée pour sa bière et ses ramens (ラーメン). Je vais rester 3 jours pour visiter la région et après…c’est une autre histoire.

Pour répondre à la question sur les japonaises. J’avais des présomptions avant de venir ici mais maintenant, c’est sûr, je le sais, les japonaises sont les femmes les plus belles du monde. Je ne dis pas ça comme ça ou parce que je suis ici. Non, pas du tout. J’ai observé attentivement et je parle en toute objectivité, en utilisant différents critères comme la beauté naturelle, le style, la coiffure, la tenue vestimentaire et le sourire. D’ailleurs, quand je suis arrivé, j’avais mal au cou. Je croyais que c’était dû au matelas japonais qui sont dur mais pas du tout, j’ai compris par la suite, c’est à cause d’elles, à force de me retourner dans le métro ou dans la rue.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, vous pouvez éteindre votre ordinateur.
Tschuss!