Kanda est une station de métro de la Yamanote. Pour ceux qui ne le savent pas, la Yamanote est la célèbre ligne de métro qui permet de faire le tour de Tokyo comme le périphérique à Paris en voiture. Sauf qu’à Tokyo, il n’y a pas vraiment de centre. Je dirais que la Yamanote permet de parcourir les centres de Tokyo. Cette station est situé entre le centre d’affaire de Tokyo et le centre de l’électronique et de la sous culture (manga, jeux vidéos, anime…) appelé Akihabara. Elle est un pont entre deux mondes.
J’ai choisi cet endroit en utilisant Airbnb car le gérant de l’appartement se présentait comme un étudiant en informatique qui louait une chambre pas cher à partager avec des personnes. Un peu comme une auberge de jeunesse mais chez un particulier. Un bon moyen de rencontrer des gens ayant les mêmes intérêts que moi. L’endroit est sympa. C’est pas grand luxe mais vu le prix, j’en demandais pas tant.
La chambre se situe au deuxième étage d’un petit immeuble. Elle est aménagée avec une cuisine, des toilettes et une salle de bain partagés avec une chambre situé au troisième. D’autres habitants du coin se réunissent dans une grande pièce commune situé au premier étage. Pour ceux que ça étonne, oui, il n’ y a qu’une pièce ou voir deux petites pièces par étage. C’est petit, c’est le Japon. Cette grande pièce est une salle remplie d’objets électroniques en tout genre. On dirait un labo.
Le dimanche soir en rentrant assez tard, il y avait une soirée d’organiser car le lundi était férié. En passant, on m’invite à manger une part de pizza. Je venais de manger donc je refuse poliment. Mais ils insistent car ils les ont fait eux-mêmes. En rentrant, Ils me montrent. Ils ont mis 3 blocs de pierre et une plaque en fer pour former un espèce de four en pierre. Il y a une résistance à l’intérieur et un afficheur LCD à l’extérieur tout ça pilotés avec un Raspberry. Un truc de fou ! ( les informaticiens me comprendront). Le concepteur du four était en blouse blanche. On aurait dit le doc de retour vers le futur. Ils avaient préparé la pâte et la sauce tomate eux-même et rajouter du fromage qui ressemble à du cheddar mais qui a le goût de la vache qui rit. C’était pas mauvais. Ils m’ont laissé une pizza pour manger le lendemain au petit déjeuner.
J’ai fait aussi quelques ballades du coté d’Akihabara. Je voulais m’acheter un nouvelle appareil photo le fameux Sony RX100 (les photographes comprendront) mais le monsieur de chez Sony m’a dit que les appareils ne sont qu’en japonais. On dirait bien qu’ils sont pas doués chez Sony pour mettre du multi langue dans leur appareil. Dommage.
Pour le coté quartier d’affaire, je suis allé courir le mardi matin autour du château impérial.
J’étais parti pour courir 10km mais je me suis perdu en rentrant, je suis arrivé à 12km. En courant vers Kanda, je voyais des personnes en costard cravate aller au boulot. J’étais en train de me dire que les pauvres, ils font la tête, ils vont travailler et en plus la plus part sont vieux. Moi je dis vive les vacances.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il est plus facile de courir dans le centre de Tokyo qu’à Lyon par exemple. Je prenais souvent les petites rues qui ne contiennent pas vraiment de trottoir et il n’y a pas beaucoup de circulation. Il y a quelques carrefours avec des feux assez long mais ça reste bien gérable.
Coté température, ça ressemble pour le moment au nord du Portugal l’hiver. Il fait chaud l’après midi, limite on pourrait être en tee-shirt et la nuit tombe vers 17h30 et là c’est le froid qui s’installe et il faut bien se couvrir. C’est assez étrange.
C’est tout pour l’instant. Je fonce vers le sud. J’écris ces lignes depuis le train entre Nagano et Nagoya. Mais ça, l’explication, ça sera pour plus tard. 🙂
A bientôt !