Nagano. Tout le monde pense encore aux jeux olympiques d’hiver. Je ne compte plus les fois où j’ai entendu « ici, à Nagano » quand je parlais de l’idée d’aller à Nagano. Moi, je pense encore au gros fail quand je suis venu la première fois au Japon. C’était la fois où j’avais rien trouvé pour me loger et j’avais heureusement partagé un ryokan avec une suisse pour éviter de dormir dehors. J’y étais retourné l’année dernière pour simplement prendre un bon bain chaud dans un onsen. J’espèrais cette année rester quelques jours pour explorer la région.
Le premier souci de la région de Nagano est que c’est une région montagneuse difficile d’accès. Il y a des lignes de train qui sont des lignes privées (non couvert par le JR pass) et chère. Mais cette fois tant pis, je vais faire l’effort.
J’ai d’abord choisi la ville de Suzaka à 20 minutes de train locale de Nagano. J’ai découvert dans mes recherches une guest house très chouette. C’est une ancienne maison classique japonaise rénové. Un bijou qu’on ne peut trouver que si on va loin des grandes villes. Il y a un jardin intérieur japonais. Les chambres sont des chambres typiques avec tatami et futon.
J’ai ensuite commencé par mon petit tour. Déjà grâce à Marina (la gérante de la guest house), j’ai acheté un pass pour le train pour deux jours (2300 yens) qui permet de prendre la ligne local privée. J’ai commencé par une ville à coté de Suzaka, Obuse. C’est une ville qui produit des fruits et elle est accolée aux montagnes. Elles contient beaucoup de temple et des beaux paysages.
Les fruits, j’ai vu. La région de Nagano est connu pour ses pommes, des grosses belles pommes.
Ils cultivent aussi du raisin. Il est destiné à être mangé pas pour le vin. Enfin de ce qu’on m’a dit.
La marche vers les temples était vraiment sympa. Il y avait un soleil magnifique. La température était agréable. C’était une belle promenade. Pour compléter ma journée, j’ai été voir les Berryz à Nagano. Un petit concert tranquille dans une petite salle. C’était reposant, content de les revoir.
Le lendemain, c’est reparti pour un tour mais direction le parc de Jigokudani. Là, c’est un parcours difficile pour arriver là-bas. De Suzaka, il faut compter encore 45 minutes de ligne locale puis il y a 5 km entre la station et le parc. Il y a soit le bus qui passe toutes les heures ou les jambes. Je vous laisse deviner la solution que j’ai pris. La ballade est chouette car il y a ce parc mais aussi des villes à traverser qui sont magnifiques.
Les deux derniers kilomètres sont des chemins dans la montagne.
Mais tout ça valait la peine car après tous ces efforts on peut voir des singes. \o/
Ce sont plutôt des macaques japonais. Ce parc est un parc naturel et entre deux montagnes, il y a un onsen où les singes se baignent dedans pour se réchauffer et vivent donc autour.
Il n’y a pas de protection. Ils peuvent aller où ils veulent. Il est par contre interdit de les toucher, de les fixer du regard, de les nourrir ou d’essayer de rentrer en contact avec eux. Ils peuvent être violent. Ce sont bien des animaux sauvages. Par contre, vu le nombre de touristes, ils sont habitués à les ignorer. Il passe autour des gens comme si de rien n’était. Ils font leur vie tranquille.
Pas mal de touristes sortent les gros appareils pour prendre la belle photo et même un peu abusé certains essayent de prendre un selfie avec les singes.
Ensuite, je me suis baladé dans la vieille ville de Kambayashi en bas de la montagne du parc. Des touristes logent dans des luxueux et se baladent en yukata dans la ville pour se baigner dans les très nombreux onsen de la ville. Il parait que certains, très traditionnel ont inspiré le film d’animation de Ghibli, le voyage de Chihiro.
Après ça, j’ai fait moi aussi trempette dans un onsen. C’était chaud. C’était bon.
Après ce passage sympathique à Nagano, direction Kyuushu !
A bientôt 😉